Sous-marins en Australie : 10 questions clés pour décrypter une crise hors norme

sous-marin Austrlaie Naval Group

Retour sur une crise hors norme entre Paris, Washington, Canberra et Londres. Dix questions clés pour comprendre.

Publié le 28-09-2021 par Michel Cabirol

Avec l'alliance AUKUS dans l'Indo-Pacifique lancée par les Etats-Unis, l'Australie et la Grande-Bretagne, la France ignorée et outragée par ses "alliés" a été dynamitée, dispersée, ventilée dans cette région. Une région où elle nourrit pourtant de grandes ambitions en raison de la présence de près de 2 millions de ressortissants en Indo-Pacifique. Dans la foulée, l'Australie a annulé un accord conclu en 2016 avec Naval Group pour la construction d'une flotte de 12 sous-marins conventionnels, annonçant dans le même temps une commande d'au moins huit sous-marins à propulsion nucléaire avec les technologies américaine et britannique dans le cadre d'un partenariat de sécurité trilatéral. Retour sur une crise hors norme, qui en dit long sur le peu de considération que les Etats-Unis ont sur certains de leurs alliés.

1/ Quels pays ont pris des libertés avec la vérité ?

Quel(s) pays a/ont désinformé ? La France, qui assure avoir été prévenue au tout dernier moment de l'annonce de la création de l'alliance AUKUS et de l'abandon du programme des sous-marins conçus et fabriqués par Naval Group, ou l'Australie, qui rétorque que Paris était au courant de sa volonté d'abandonner ce programme. S'il y avait une seule preuve irréfragable de la duplicité de Canberra et de son Premier ministre, Scott Morrison, c'est bien ce courrier, qui a été envoyé le jour même de l'annonce de l'alliance. "Les Australiens ont écrit à la France pour dire qu'ils étaient satisfaits des performances atteignables

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