Société Générale : chronique d’un divorce entre la banque et la Bourse
Malgré de nombreuses cessions d’actifs, le cours de Bourse de la banque fait du surplace depuis un an alors que le secteur, lui, se porte plutôt bien. Et ce, en dépit de la feuille de route présentée il y a an par le nouveau directeur général Slawomir Krupa. « Usual suspects » pour les uns, fort potentiel de rétablissement pour les autres, la Société Générale continue de diviser analystes et investisseurs. Explications.
Publié le 28-09-2024 par Eric Benhamou
Il y a un an, à l'occasion de sa première « vraie » sortie depuis sa nomination au poste de directeur général de la Société Générale, Slawomir Krupa avait douché son auditoire d'analystes à Londres. Le cours de l'action s'était effondré de 12% dans la journée. Il n'a guère rebondi depuis.
La valorisation de la banque reste l'une des plus basses du secteur bancaire, à environ 30% de son actif net, contre une moyenne de 100% pour les banques européennes. « Cette décote n'est pas nouvelle mais il semble que les marchés ont baissé les bras sur la valeur », constate Antonio Roman, gérant chez Axiom AI.
La feuille de route présentée ce 18 septembre 2023 s'inscrivait pourtant dans la continuité du plan stratégique 2025 de Frédéric Oudéa, l'homme qui avait tenu les rênes de la banque pendant quinze ans avant de devoir passer la main en juin 2023. Seul point de rupture, mais de taille : la croissance.
Si le plan d'Oudéa restait ambitieux sur la croissance, celui de Krupa promet surtout l'austérité, avec une croissance quasi nulle sur les prochaines années, alors que l'ensemble du secteur profite à plein des marchés et de la remontée des taux. « Un plan honnête dans son évaluation de la situation et conçu pour être ambitieux dans un cadre réaliste », s'est défendu, mardi dernier, Slawomir Krupa lors d'une conférence organisée par Bank of America à Londres.
Déploiement du plan stratégique
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