Des suppression de postes pour économiser 200 millions d'euros

En mai dernier, le conglomérat allemand indiquait vouloir se séparer de son activité de turbines au gaz et fioul en vue d'une introduction en bourse d'ici septembre 2020. Une division qui pèse sur les performances globales de Siemens, notamment en raison d'une baisse des commandes dans un secteur où les énergies renouvelables ont le vente en poupe. Le groupe, qui emploie 379.000 personnes dans le monde, entre donc dans une nouvelle phase de sa restructuration avec cette fois-ci la suppression de 2700 emplois, dont 1400 en Allemagne dans le but de 'réduire les coûts et répondre à la baisse de grands projets.'

Une vaste réorganisation en perspective

Des réductions d'effectifs qui devraient permettre d'économiser 200 millions d'euros et toucheront principalement des postes d'assistance et des fonctions de transport d'énergie. Siemens, dirigée en France par Nicolas Petrovic, a précisé dans un communiqué que les suppressions de postes se feront 'dans les prochaines années', sans donner de détails sur un éventuel calendrier. Les discussions avec les représentants du personnel vont toutefois débuter dès maintenant et seront également l'occasion d'aborder les autres coupes salariales prévues par Siemens. Le groupe envisage en effet de réduire ses coûts de 2,3 milliards d'euros d'ici 4 ans en supprimant 10 400 emplois dans les divisions qu'il conserve.