Si Fillon parvient à l’Elysée, privatisera-t-il Orange ?

La politique sociale de fillon pourrait etre son point faible

Le candidat de la droite et du centre à l’élection présidentielle s’est dit favorable à des privatisations pour relancer l’investissement dans les infrastructures, et notamment dans le très haut débit. De quoi relancer le débat sur le maintien de l’Etat au capital de l’opérateur historique, dont il contrôle 23%.

Publié le 01-12-2016 par Pierre Manière

Si François Fillon devait remporter la présidentielle, l'Etat restera-t-il au capital d'Orange ? Pas si sûr, au regard de la dernière sortie du candidat de la droite et du centre. Ce jeudi, lors d'une rencontre avec des élus dans la Sarthe, François Fillon, en bon libéral, a indiqué vouloir "reprendre les privatisations" dans les entreprises "où la participation de l'Etat ne sert à rien". Il juge que cet argent pourrait être réinjecté sous forme d'investissements dans les infrastructures.

Parmi elles, il a cité les télécommunications, où les opérateurs et l'État dépensent aujourd'hui des milliards d'euros pour couvrir le territoire en fibre optique et apporter un Internet ultra-rapide aux Français. François Fillon, qui a piloté, comme ministre, le processus de libéralisation du secteur il y a 20 ans, a d'ailleurs rappelé, à sa façon, son expertise en la matière : "Le très haut débit, ce n'est pas uniquement pour que tout le monde puisse jouer à Warcraft", a-t-il ironisé, d'après l'AFP.

François Fillon ne s'est pas épanché sur les groupes qui pourraient être privatisés partiellement, voire totalement. Mais difficile de ne pas songer à Orange, dont l'État contrôle encore 23% du capital. Juste après sa victoire à la primaire de la droite et du centre, un de ses proches conseillers lorsqu'il était ministre des Télécoms affirmait à La Tribune que s'il parvenait à l'Elysée, "un sujet pourrait être la poursuite du dés

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