Schneider Electric relève ses objectifs

Schneider Electric relève ses objectifs

Le groupe Schneider Electric a décidé de relever une nouvelle fois ses objectifs à la hausse sur la base d'une bonne dynamique de croissance et de sa capacité à surmonter les conséquences d'un euro fort.

Publié le 26-10-2017 par Bertrand Dampierre

Un chiffre d'affaires en croissance organique

 

Schneider Electric a publié ce matin ses résultats trimestriels pour la période de juillet à septembre 2017. Durant ce troisième trimestre, le groupe français spécialisé dans le matériel électrique a vu son chiffre d'affaires progresser en organique de 2,7 %. Il atteint ainsi 5,9 milliards d'euros pour le trimestre. En données publiées, en revanche, il a baissé de 1,9 %, dû à l'impact négatif des taux de change et d'un euro fort par rapport aux autres devises.

Interrogé par nos confrères de l'agence Reuters sur les perspectives du groupe dans un contexte de taux de change aussi peu favorables, Emmanuel Babeau, directeur financier de Schneider Electric, a refusé de tenir un discours prophétique sur 2018 compte tenu de l'extrême volatilité des marchés des changes. « Il y a une telle volatilité que je ne veux pas commencer à discuter 2018 », a indiqué d'emblée M. Babeau.


S'adapter à un euro fort

 

Toutefois, le directeur financier a donné quelques indications sur la stratégie adoptée par le spécialiste des équipements électriques basse et moyenne tension face à l'euro fort et ses conséquences : « Il est clair que l'appréciation de l'euro par rapport à la quasi-totalité des devises, si elle se poursuit, aura un impact en 2018, et on s'assurera d'apporter les réponses adéquates ».

Le groupe table sur un impact négatif de l'ordre de 300 millions d'euros sur son chiffre d'affaires annuel et de 20 à 30 points de base sur sa marge d'Ebita ajusté. Malgré ce contexte si défavorable, le groupe a néanmoins décidé de relever ses objectifs annuels pour la seconde fois depuis le début de 2017.

Le groupe Schneider Electric espère ainsi une croissance organique de son chiffre d'affaires avoisinant les 4 %, hors résultats de la division Infrastructure, et vise également une augmentation de sa marge d'Ebita ajusté d'environ 50 à 70 points de base. Fin juillet dernier, après publication des résultats du premier semestre, Schneider Electric visait 3 à 4 % de croissance organique hors Infrastructures et une hausse de sa marge d'Ebita comprise entre 20 et 50 points de base.

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