Un groupe pharmaceutique optimiste

Ce lundi, le géant pharmaceutique français Sanofi a dévoilé ses résultats financiers portant sur le deuxième trimestre 2017. Verdict, sur la période, celui qui est classé au quatrième rang mondial en matière de chiffre d'affaires dans le secteur de la santé affiche un bénéfice net en baisse de 10,4 %, une contre-performance qui se justifie par « diverses charges ». En parallèle de cela, le groupe français a affiché des ventes en hausse de 6,4 % (ou + 0,6 % à périmètre et taux de change constants), atteignant 8,7 milliards d'euros. Son résultat net des activités a progressé de 1 %, à 1,69 milliard d'euros, et son BNPA des activités a signé une croissance de 3,1 %.

Dans cette logique, Sanofi, qui vient de signer un partenariat avec la biotech belge Ablynx, s'est montré plus optimiste pour sa perspective annuelle de bénéfice net par action des activités poursuivies. Plus précisément, la firme vise un BNPA des activités « globalement stable » à taux de change constants sur l'année 2017, contre une évolution comprise entre 0 et - 3 % précédemment, comme le révèle le communiqué diffusé ce jour.

Le Dupixent en grande forme

Les résultats trimestriels affichés ce jour sont conformes aux attentes qu'avaient les analystes, qui tablaient sur un chiffre d'affaires de 8,67 milliards d'euros et un résultat net des activités de 1,64 milliard d'euros. « La poursuite de la croissance de ces activités [médecine de spécialités, vaccins et marchés émergents] ainsi qu'une gestion disciplinée des dépenses nous ont permis de plus que compenser les défis de notre franchise diabète », a ainsi expliqué Olivier Brandicourt, directeur général de la firme pharmaceutique, pour expliquer la situation du groupe.

Dans le détail, lors d'une conférence téléphonique, il a fait savoir que, au cours du deuxième trimestre 2017, le Dupixent, un médicament biologique pour le traitement de l'eczéma, avait réalisé un « très bon démarrage aux États-Unis », avec un chiffre d'affaires estimé à 26 millions d'euros sur le trimestre, en étant dès lors vu par le groupe français comme un important relais de croissance. Ce traitement pourrait en effet rapporter plus de 4 milliards de dollars d'ici 2022.