24 ans d'expérience dans le groupe

Le géant français de l'industrie pharmaceutique Sanofi vient de nommer Guillaume Leroy, 49 ans, en tant que nouveau président France du groupe, comme le révèle un communiqué diffusé hier soir. Il remplace Philippe Luscan, qui demeure pour sa part vice-président exécutif et membre du comité exécutif du groupe en charge de ses activités industrielles globales.

Celui qui prendra ses fonctions le 1er octobre prochain aura dès lors pour mission de « coordonner l'ensemble des activités de Sanofi en France et de représenter l'entreprise auprès des autorités françaises et des organisations professionnelles », tout en conservant son rôle de directeur général de l'activité de médecine générale du groupe en France, un poste qu'il occupe depuis janvier 2017, précise la firme. C'est en 1993 que Guillaume Leroy, docteur en pharmacie, a rejoint le groupe Sanofi, qui a récemment racheté la société américaine Protein Sciences, spécialisée dans les vaccins antigrippaux innovants, le mois dernier. Il avait justement intégré son entité vaccins, Sanofi Pasteur, au Brésil.

Des nouvelles du Dupixent

Après 15 années passées en Amérique du Sud, où il a notamment agi en tant que directeur général puis vice-président de Sanofi Pasteur Amérique latine, le professionnel avait finalement rejoint en 2011 le programme de développement du premier vaccin au monde contre la dengue, Dengvaxia, mis sur le marché par le groupe à la fin de l'année 2015. Une nouvelle étape de sa carrière commencera donc dès le 1er octobre.

Par ailleurs, toujours hier soir, le géant pharmaceutique français a fait savoir que le Dupixent, le traitement connu pour lutter contre l'eczéma et constituant un relais de croissance important pour Sanofi, pourrait être désormais indiqué contre les polypes nasaux également. C'est ce qu'a déclaré Olivier Brandicourt, directeur général du groupe, lors de la conférence Morgan Stanley Global Healthcare organisée à New York. Il a par ailleurs précisé que les ventes de Dupixent dépassaient les attentes de l'entreprise, de quoi rassurer les investisseurs qui avaient fait part de leur inquiétude lors de la publication des résultats semestriels du groupe.