Saint-Gobain a reçu 5 offres de rachat pour Verallia

Saint-Gobain a reçu 5 offres de rachat pour Verallia

Pierre-André de Chalendar pense pouvoir procéder à la cession de Verallia au troisième trimestre 2015, ayant déjà reçu 5 offres fermes de rachat.

Publié le 05-06-2015 par Bertrand Dampierre

Une vente bien engagée

 

Saint-Gobain a sur le feu deux gros dossiers actuellement. Celui, très controversé, du rachat de Sika, et celui de la cession de sa filiale d'emballages en verre, Verallia. Pour Pierre-André de Chalendar, le Président Directeur Général de Saint-Gobain, « ces deux opérations s'inscrivent parfaitement dans nos objectifs: renforcer notre développement dans les pays émergents et aux Etats-Unis, réduire l'intensité capital-risque du groupe et accroître la part des produits à valeur ajoutée ».

Si le dossier Sika reste marqué par l'opposition des actionnaires minoritaires et du Conseil d'Administration du chimiquier suisse et s'enlise dans une guérilla judiciaire, la cession de Verallia semble, elle, bien mieux engagée.

 

 

5 offres de qualité

 

Pierre-André de Chalendar a en effet annoncé à l'occasion de l'Assemblée Générale du groupe spécialiste des matériaux de construction qu'il avait reçu il y a deux jours 5 offres fermes de rachat de sa filiale d'emballages en verre, toutes « financées, de très bonne qualité ». Le PDG n'a pas, toutefois, donné les noms des candidats.

Saint-Gobain espère tirer environ 3 milliards d'euros de la vente de Verallia, troisième fabricant mondial de bouteilles et de pots en verre pour les secteurs viticole et agroalimentaire.

 

 

Inquiétudes syndicales

 

La CGT ne voit pas cette cession d'un bon il et s'inquiète de ses conséquences éventuelles sur l'emploi et les conditions de travail : « La branche emballage de Saint-Gobain est sur le point d'être vendue au plus offrant, certainement à un fonds de pension, alors que ses salariés victimes du travail ont payé de leur santé et devraient aussi payer de leur pouvoir d'achat. C'est inacceptable » a déclaré le syndicat.

Bpifrance devrait cependant rassurer les salariés et veiller à la pérennité de l'entreprise, en prenant entre 10 et 30% du capital de Verallia, possibilité qu'a confirmée Pierre-André de Chalendar.

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