Montant de l'opération non dévoilé

Le développement de Saint-Gobain se poursuit en ce début de mois de mars 2018, en passant par une nouvelle acquisition. Ainsi, hier soir, l'entreprise française historiquement dédiée à la production, à la transformation et à la distribution de matériaux en tout genre a fait savoir qu'elle venait d'officialiser le rachat d'HyComp, une société américaine décrite dans le communiqué diffusé pour l'occasion comme étant « l'un des principaux fournisseurs de composants à base de fibre carbone utilisés par l'industrie aéronautique ».

En faisant l'acquisition de cette firme basée dans l'Ohio et qui emploie 120 collaborateurs, Saint-Gobain, autrefois connu sous le nom de Manufacture royale des glaces, entend donc poursuivre sa stratégie de développement actuelle en misant sur de nouvelles niches technologiques, telles que l'aéronautique. Si les ambitions du groupe français sont plutôt clairement affichées, le montant de l'opération n'a, lui, en revanche, pas été divulgué.

Une année 2018 pleine de promesses

Plus précisément, au travers de cette opération, la firme fondée par Colbert en 1665 et aujourd'hui dirigée par Pierre-André de Chalendar renforce son portefeuille en y accueillant une entreprise notamment spécialisée dans la conception de matériaux thermoplastiques utilisés dans l'industrie aéronautique, dans le cadre d'applications à haute température notamment.

Ce rachat vient une nouvelle fois confirmer le dynamisme de Saint-Gobain, qui a récemment dévoilé son très bon bilan de l'exercice 2017. Dans le détail, le fabricant de matériaux de construction, présent dans plus de 70 pays répartis aux quatre coins du monde, a ainsi affiché un résultat net de 1,57 milliard, soit le chiffre le plus élevé de ces dix dernières années. Dans le même temps, Saint-Gobain, qui emploie actuellement plus de 185 000 collaborateurs, a réalisé un chiffre d'affaires de 40,8 milliards d'euros, en hausse de 4,4 %. Pour 2018, le groupe entend rester sur la même lignée, en poursuivant sa croissance en France comme à l'international, pour revenir à son niveau d'avant-crise.