Des records de production

Le groupe aéronautique français a publié ce matin ses résultats économiques et financiers pour l'année 2017. Cet exercice a été d'une facture exceptionnelle pour le groupe Safran, qui a dépassé tous ses objectifs, ce dont s'est félicité Philippe Petitcolin, le directeur général du groupe : « Safran a atteint, voire dépassé, tous ses objectifs fixés en 2017 grâce à une très bonne performance opérationnelle tout au long de l'année », a souligné le patron opérationnel du motoriste français de l'aéronautique.

Le résultat net consolidé ressort à 4,79 milliards d'euros, en très forte hausse par rapport aux 1,9 milliard de l'année précédente, notamment en raison d'« un volume record » de livraisons de moteurs de moyen-courriers et de taux de change favorables.

Hors effets des taux de change, le résultat net ajusté, celui qui met le mieux en lumière la performance opérationnelle, a progressé de 45 % et atteint 2,62 milliards d'euros.

Confiance pour 2018

De son côté, le chiffre d'affaires du groupe Safran ressort à 16,94 milliards d'euros. En données ajustées, la hausse atteint 4,7 %, pour un montant de 16,52 milliards d'euros. Le résultat opérationnel courant ajusté s'évalue à 2,47 milliards d'euros, en croissance de 2,7 %. La marge opérationnelle courante ajustée représente quant à elle 15 % du chiffre d'affaires ajusté, contre 15,2 % en 2016.

Fort de ces résultats, Philippe Petitcolin a annoncé tout d'abord un programme de rachat d'actions : « Nous sommes confiants dans le potentiel de génération de cash de nos activités, comme en témoigne le lancement en 2018 d'un programme de rachat d'actions de 2,3 milliards d'euros qui sera mis en oeuvre sur 18 à 24 mois ».

Par ailleurs, pour 2018, les carnets de commandes sont au beau fixe, notamment en raison de la montée en cadence de la production des moteurs LEAP, qui équipent les versions plus économes des avions d'Airbus et de Boeing. Le nombre de moteurs commandés se chiffre actuellement à 13 728 exemplaires.

Enfin, à propos du rachat de Zodiac Aerospace, Philippe Petitcolin a indiqué que l'accord était en cours de finalisation. Il permettra à Safran de devenir « le troisième acteur aéronautique et le deuxième fournisseur d'équipements aéronautiques à l'échelle mondiale ».