S'assurer contre le coronavirus : un vrai casse-tête pour les entreprises

Coronavirus: plus de 1.000 morts en chine, recul du nombre de nouveaux cas

Primes élevées, délais d'attente particulièrement longs, compensations limitées... Les entreprises se retrouvent souvent démunies pour s'assurer contre les pertes financières liées aux épidémies.

Publié le 12-02-2020 par Juliette Raynal

Usines fermées, baisse des ventes, frais de rapatriement, perturbations dans le secteur du tourisme et du transport... Les possibles pertes financières liées à l'épidémie du nouveau coronavirus, dont le dernier bilan fait état de plus de 1.000 morts, sont multiples pour les entreprises, qui sont souvent mal protégées contre les aléas sanitaires de ce type.

Sur le marché, il existe bien une assurance de pertes d'exploitation permettant à une entreprise de compenser les effets de la diminution de son chiffre d'affaires et de faire face à ses charges fixes. Seul hic : cette assurance ne fonctionne que si elle est directement liée à un dommage matériel, comme un incendie par exemple.  « Les solutions d'assurance pertes d'exploitation existantes n'apportent pas, ou très peu, de garantie face au risque sanitaire car cela ne rentre pas dans l'objet du contrat d'assurance dommage", explique Frédéric Durot, directeur du département dommage du courtier Siaci Saint Honoré, spécialisé dans l'accompagnement des grandes entreprises, ETI et PME.

Une offre balbutiante

Aujourd'hui, les assurances de pertes d'exploitation sans dommage existent à la marge, mais l'offre est encore balbutiante.

"Les primes sont très élevées et surtout le temps d'accès à la garantie est très long du fait d'un processus complexe d'étude. Plusieurs mois dédiés à l'analyse des données sont souvent nécessaires car il s'agit d'une approche sur mesure. C'est très dissuasif",  explique le spécialiste.

"Dans de telles si

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