Russie : la Grande-Bretagne doit choisir entre Londres ou "Londongrad"

La city revoit a la baisse les delocalisations avec le brexit

L'argent russe caché dans les actifs britanniques et blanchi via les institutions financières de la City nuit aux efforts du gouvernement britannique pour adopter une position ferme contre la politique étrangère agressive de Moscou.

Publié le 21-05-2018 par latribune.fr

Les fameux paradoxes britanniques. L'argent russe caché dans les actifs britanniques et blanchi via les institutions financières de la City nuit aux efforts du gouvernement britannique pour adopter une position ferme contre la politique étrangère agressive de Moscou, estime lundi une commission parlementaire britannique. Depuis la chute de l'URSS en 1991, la place financière de Londres a connu des investissements massifs réalisés par des hommes d'affaires russes, qui ont valu à la capitale britannique le surnom de "Londongrad".

"L'ampleur des dégâts que cet 'argent sale' peut causer aux intérêts britanniques en matière de politique étrangère éclipse le bénéfices des transactions russes à la City", a déclaré le président de la commission, Tom Tugendhat.

Le gouvernement britannique a mené une fronde diplomatique contre la Russie, tenue pour responsable de la tentative d'assassinat sur l'ancien agent double russe Sergueï Skripal et sa fille, le 4 mars dernier à Salisbury, dans le sud de l'Angleterre. Moscou a nié toute implication dans l'attaque. Un rapport de la commission parlementaire des Affaires étrangères estime que l'argent russe nuit aux critiques émises par Londres contre Moscou et contribue à ce qu'il considère comme une campagne du président russe Vladimir Poutine pour "saboter le système international fondé sur des règles".

"Il n'y aucune raison pour le Royaume-Uni de fermer les yeux quand les kleptocrates du président Poutine et ceux qui portent atteinte aux droit

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