Retraites : une concertation..., mais sur quels points ?

Emmanuel macron visite le parc eolien offshore de saint-nazaire

Le Président a tranché : pour réaliser la réforme des retraites, il passera par un projet de loi spécifique. Avec le risque d'une dissolution, comme l'exécutif n'a pas de majorité absolue à l'Assemblée. Emmanuel Macron a présenté hier soir ses intentions lors d'un diner avec les représentants de la majorité. Avant la présentation de ce texte, probablement en début d'année, le président promet une concertation avec les partenaires sociaux de quelques mois. Reste à savoir sur quels éléments ? Quels sont les points qui peuvent être discutés ? Revue de détails.

Publié le 30-09-2022 par Fanny Guinochet

On a beaucoup parlé de la méthode, mais qu'en est-il du fond ? C'est un peu la question que tout le monde se pose ce jeudi matin, alors que le Président a enfin fait savoir la façon dont il compte lancer la réforme des retraites.

Le choix de la concertation

Ce sera un projet de loi global, précédé « d'un nouveau cycle de concertation ». « Le choix du dialogue », selon Elisabeth Borne, avec les organisations patronales et syndicales, mais aussi les groupes parlementaires. Mais si les mots ont un sens, les syndicats ont bien noté qu'il leur était proposé de « concerter » et non de « négocier ». La nuance est importante, une concertation réduit les chances de pouvoir peser sur le texte.

Après de nombreuses tergiversations, l'idée de recourir à un amendement dans le PLFSS a finalement fait long feu. Au sein de la macronie, cette option avait divisé les troupes. Trop brutale, trop éloignée de la nouvelle méthode tant vantée par le président, trop risquée politiquement .... Emmanuel Macron a préféré temporiser, en revenant à un outil classique. « Une voie médiane », plaide un ministre.

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Aller vite

L'objectif du président, pourtant, est de ne pas perdre de temps. Il souhaite obtenir un vote avant la fin de l'hiver, probablement en janvier, pour une mise en application de la réforme à l'été 2023. Sans majorité absolue, il prend le risque d'une motion de censure et d'une dissolution de l'Assemblée. Un risque

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