Retraites, dette, gouvernement : ce qu'il faut retenir de la première interview de Michel Barnier
Michel Barnier, nommé Premier ministre jeudi par Emmanuel Macron, a accordé sa première interview au JT de TF1 ce vendredi. L'occasion pour l'ancien commissaire européen d'affirmer sa volonté d'« ouvrir le débat sur une amélioration de la réforme des retraites ».
Publié le 07-09-2024 par Coline Vazquez et Maxime Heuzé
Au lendemain de sa nomination à Matignon, l'ancien commissaire européen Michel Barnier a donné sa première interview sur TF1 ce vendredi.
L'objectif : en dire davantage sur ses priorités à la tête du gouvernement et quel chemin il souhaite faire prendre à la France après avoir promis « des changements et des ruptures » lors de sa passation de pouvoir jeudi.
Un débat sur la réforme des retraites
L'occasion surtout d'aborder les sujets économiques qui ont animé la campagne. À commencer par la réforme des retraites tant contestée : « Je m'exprimerai devant l'Assemblée nationale et devant le Sénat, mais on ne va pas tout remettre en cause », commence-t-il, admettant que « c'est celle que j'aurais votée probablement à la fin de la route ».
Et d'ajouter néanmoins : « Je vais ouvrir le débat sur l'amélioration de cette loi pour les publics les plus fragiles avec les partenaires sociaux ».
Michel Barnier n'a toutefois pas souhaité se prononcer sur une possible remise en cause des 64 ans, mais s'est dit soucieux de « respecter le cadre budgétaire ». Il était, initialement, favorablement à une retraite à 65 ans.
« Je ne veux pas augmenter la dette »
Au sujet de la dette, « je ne m'interdis pas une plus grande justice fiscale », indique-t-il, sans préciser ce que cela signifie. La veille, il avait déjà prévenu qu'« il faudra dire la vérité sur la dette financière et écologique » lors de sa passation de pouvoir avec
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