Retrait d'espèces au bureau de tabac : les distributeurs de billets arrivent chez les buralistes

Des personnes devant un présentoir de jeux de tirage et à gratter, dans un bar-tabac à Paris en 2007

Alors que le maillage de distributeurs automatiques de billets dans l'Hexagone laisse apparaitre des déserts pour accéder au cash dans certaines communes, la Confédération des buralistes et Loomis annoncent un partenariat pour toucher ces clients. Les 24.000 buralistes du territoire se verront proposer d'accueillir cette nouvelle activité qui poursuit la diversification de leur modèle.

Publié le 27-10-2021 par latribune.fr

On l'annonçait en voie de disparition avec l'explosion des solutions de paiement dématérialisées (carte bancaire, application mobile) remplaçant peu à peu le cash. Mais le traditionnel distributeur de billets, qui a vu le jour en 1967 au Nord de Londres avec la banque Barclays, n'a pas dit son dernier mot. Une vingtaine de distributeurs automatiques, le "DAB", seront ainsi mis en service dans des bureaux de tabac "dès le mois de novembre prochain", aux termes d'un partenariat noué entre la Confédération des buralistes et Loomis, filiale du groupe suédois Securitas spécialisée dans le transport de fonds, annonce un communiqué commun mardi.

Les 24.000 buralistes du territoire se verront ensuite proposer d'accueillir ce nouveau service, ont précisé Loomis et la Confédération.

Alors que les ventes de tabac et de cigarettes baissent depuis 1990, comme l'indique l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies, ces buralistes font ainsi un pas supplémentaire vers la diversification de leur activité. De la même manière, ils reçoivent et distribuent déjà les colis postaux et encaissent des "paiements de proximité".

De leur monopole sur les produits du tabac, sur lesquels ils perçoivent une commission de 8,1%, ils en tirent 40 milliards d'euros de ventes par an dont 21,8 milliards. Mais beaucoup cherchent la diversification des revenus.

"Le retrait d'espèces fait partie des services indispensables, que le réseau peut porter", estime Philippe Coy, président de la Confédération

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