Le pari de l'automatisation

Depuis sa naissance, en mai 2017, Carambar & Co n'en finit pas de revenir au pays. La société spécialisée dans la confiserie et la chocolaterie a inauguré hier deux nouvelles lignes de fabrication de chocolats à Strasbourg, dans un site qui emploie 200 personnes. Cette activité était auparavant réalisée à plus faible coût en Europe de l'Est, en Tchéquie et en Pologne, dans des usines de Mondelez. Pour que cette relocalisation soit un pari gagnant, Carambar & Co mise sur l'innovation. « Nous avons installé des lignes extrêmement automatisées pour être compétitifs, en produisant à des coûts comparables », indique le patron du groupe basé à Issy-les-Moulineaux, Thierry Gaillard. La nouvelle usine produira des chocolats Terry's, très populaires en Grande-Bretagne.

Maintenir les emplois, une priorité

Depuis le rachat de Carambar, La Pie qui Chante, Malabar, Krema, des pastilles Vichy, des rochers Suchard et du chocolat Poulain au géant américain de l'agroalimentaire Mondelez International, Carambar & Co ne cesse de rapatrier ses produits en France. Selon Thierry Gaillard, ces relocalisations ont pour objectif la conservation des emplois. Ces derniers mois, le groupe a ramené ses bonbons fabriqués en Espagne dans la Vienne (Saint-Genest-d'Ambière) et la poudre de cacao utilisée pour la confection du chocolat Poulain a récemment quitté l'Allemagne pour rejoindre Blois. Au total, ces relocalisations auront coûté au confiseur et chocolatier 35 millions d'euros depuis sa création. Carambar & Co, qui appartient à la société d'investissement Eurazeo, compte cinq usines en France.

Carambar, La Pie qui Chante, Malabar, Krémar, des pastilles Vichy, des rochers Suchard et du chocolat Poulain