Retards mondiaux des campagnes de vaccination: les tactiques des gouvernements, les divisions des experts

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Quelle tactique adopter pour accélérer la vaccination de la population alors que l'épidémie menace d'échapper à tout contrôle ? La question taraude les gouvernements du monde entier, désemparés face à leurs retards. Les autorités britanniques ont choisi sciemment de retarder l'administration de la seconde dose des vaccins, bien au-delà des recommandations, ceci afin que davantage de gens reçoivent une première injection plus rapidement. À l'opposé, les États-Unis jouent la prudence attendant des preuves plus solides. Le débat étale au grand jour les divisions entre éminents scientifiques. Avec le risque d'alimenter la défiance du public envers les vaccins...

Publié le 15-01-2021 par Issam Ahmed, AFP

La seconde dose des vaccins contre le Covid-19 peut-elle être prise plus tard qu'initialement recommandé? Pourrait-on administrer des demi-doses? Et utiliser un vaccin différent entre la première et la seconde dose est-il aussi efficace?

Les gouvernements du monde entier sont aujourd'hui confrontés à ces questions face à une épidémie qui fait rage, et l'apparition de variants a priori plus contagieux.

Le Royaume-Uni choisit de retarder l'administration de la seconde dose

Les autorités britanniques ont donné le ton, annonçant qu'elles allaient retarder l'administration de la seconde dose des vaccins, jusqu'à trois mois après la première, soit bien au-delà des trois à quatre semaines recommandées.

Le but: faire en sorte que davantage de gens reçoivent une injection plus rapidement, même si le niveau de protection est inférieur à celui acquis une fois reçues les deux doses.

L'OMS soutient la tactique britannique, les États-Unis pas d'accord

L'Organisation mondiale de la santé a soutenu la position britannique mardi, en estimant que la deuxième injection pouvait être retardée de quelques semaines "dans des circonstances exceptionnelles de contextes épidémiologiques et de contraintes d'approvisionnement".

Et si le vaccin utilisé pour une première injection n'est plus disponible, les autorités britanniques ont également autorisé l'administration d'un vaccin différent pour la deuxième.

Les États-Unis, au contraire, ont adopté une ligne bien plus prudente. Lundi soir, le chef de l'Ag

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