Restauration rapide: les grandes surfaces passent à table

Sandwich au pain blanc

Plus d’un milliard de sandwichs et presque autant de hamburgers se sont vendus en France l’an dernier. Commerces de proximité mais aussi supermarchés et hypermarchés investissent ce marché en augmentation de la “vente au comptoir”; et tentent même des modèles hybrides.

Publié le 10-03-2016 par Marina Torre

Déjà poissonniers, bouchers ou traiteurs, les distributeurs se transforment en restaurateurs. Constatant l'appétit des consommateurs français pour la "vente au comptoir", ils accordent en effet une place croissante au "snacking" et à des plats préparés d'un nouveau genre. Ils déploient pour cela un argument de poids: leurs prix très bas. En témoigne, le fameux "indice jambon-beurre" du cabinet spécialisé Gira Conseil dont la dernière édition a été dévoilée le 8 mars.

Ce sandwich qui reste le plus prisé des Français, même s'il est talonné par le burger, affiche un prix moyen inférieur à 2 euros dans les supérettes et 2,47 euros dans les hypers et supermarchés. Un niveau bien en-dessous de la moyenne nationale à 3,44 euros. Ce, malgré une augmentation très brutale dans le cas des hyper et supermarchés. Là, le prix du jambon-beurre a grimpé de plus de 15% l'an dernier en moyenne!

Plus de chiffre d'affaires avec la vente au comptoir qu'avec l'alcool

Mais, globalement, les "repas" achetés en grande surface, qui comprennent à la fois les sandwichs, les salades composées et les autres plats préparés à consommer immédiatement restent 22% moins chers que dans les autres circuits de distribution, notamment les chaînes spécialisées.

Les ventes de repas à emporter ont généré quelque 8,3 milliards d'euros dans la grande distribution l'an dernier. Soit plus que le chiffre d'affaires des rayons alcool des grandes surfaces alimentaires! (7,2 milliards en 2014, selon des données Xerfi).

Dans

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