Report du Grand Paris Express : à la recherche d'alternatives

Eole, gare Porte Maillot, Grand Paris Express,

Les maires des communes desservies par le super-métro s'alarment du manque de solutions de mobilité en attendant la livraison de leurs lignes respectives en 2024, 2027 et 2030.

Publié le 11-04-2018 par César Armand

« Je réfute les termes de dérapage et de dérive. » Les propos sont du préfet Yannick Imbert, secrétaire général aux affaires régionales (Sgar) à la préfecture de Paris-Île-de-France, le 22 février à la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) francilienne, pour lequel « la vérité » a primé sur le reste dans le cadre de l'ajournement du Grand Paris Express. Tout en reconnaissant « la responsabilité collective à laquelle l'État n'échappe pas », le préfet persiste et signe sur « les décisions courageuses » du gouvernement et « les difficultés concrètes que [l'État] a rencontrées » comme « les difficultés de mobiliser des ressources humaines en temps et en heure ».

Le haut fonctionnaire reconnaît néanmoins « la déception, voire la colère, » des élus locaux mais, là encore, insiste sur la notion de vérité : « Nous la devions aux entreprises et aux élus. Elle n'était pas cruelle, elle était nécessaire pour avancer. Il fallait considérer que c'était un moment essentiel pour repartir du bon pied. » Yannick Imbert promet également qu'il va « programmer, ligne par ligne, des moyens de transport temporaires pour que la vie quotidienne prenne en compte ce décalage ».

Or, les principaux intéressés, les maires, qui assurent déjà le service avant-vente du métro circulaire tout en écoutant leurs administrés se plaindre du RER ou de l'absence d'infrastructures de transport dignes de l'Île-de-France, ne tiennent pas le même discours que le représentant de l'État.

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