2 000 nouveaux postes de travail créés avant 2020

Tout est bien qui finit bien. Après un bras de fer mémorable, le troisième accord de compétitivité de Renault en Espagne a finalement été signé dans la nuit du 31 mars dernier. Le constructeur automobile français s'est engagé à créer 2 000 emplois dans les quatre prochaines années, d'ici 2020. La nouvelle devrait réjouir particulièrement les habitants de Valladolid et de Palencia, où se situent les usines Renault en Espagne. En 2015, ces deux pôles étaient composés de 11 000 salariés et avaient assemblé plus de 460 000 véhicules. L'usine de Valladolid se chargera de la fabrication du nouveau véhicule du constructeur, ainsi que de la technique d'injection d'aluminium qui sera introduite dans les prochains moteurs. La société a par ailleurs affirmé qu'elle allait consolider le système des contrats-relève, afin de mieux préparer le remplacement des employés sur le point de partir en retraite.

Flexibilité du temps de travail, une condition sine qua non

Renault avait bien fait comprendre aux syndicats que le nouvel accord ne pourrait être reconduit que si les salariés acceptaient une plus grande flexibilité du temps de travail. Le nouveau plan inclut 1681,75 heures annuelles (soit un jour en plus), trois jours de compétitivité qui peuvent éventuellement être ajoutés, 20 samedis (matin) ou dimanches (soir) obligatoires par an, ainsi que la possibilité de travailler d'autres week-ends sur la base du volontariat.