« Qu'il descende ! »

Un mouvement social porté par la CGT agite la Régie autonome des transports parisiens depuis maintenant 6 semaines. En cause, les rémunérations des 3 000 agents du département MRF (Maintenance Réseau Ferré) qui sont parmi les plus basses à la RATP ; et la suppression d'une prime d'environ 300 euros... « Nous dénonçons la suppression de cette prime alors que l'inflation atteint près de 10 % ! Nous voulons que cette prime soit remplacée par une hausse de salaire », déclarait ainsi Gabriel Muller Mallet, délégué CGT, tandis que plusieurs centaines d'agents étaient rassemblés ce lundi matin au siège de l'entreprise dans le XIIe arrondissement de Paris. La prise de fonction de Jean Castex, ancien premier ministre et nouveau patron de la régie n'a pas calmé les ardeurs des grévistes ; bien au contraire. « Qu'il descende ! », reprenaient-ils en choeur, invitant leur nouveau président à venir négocier...

Jean Castex s'adresse aux salariés

S'il n'a pas répondu à l'invitation des agents à échanger avec eux, le nouveau président s'est tout de même exprimé ce lundi dans un message vidéo diffusé aux collaborateurs du groupe. "Je commence ma mission avec beaucoup d'humilité, mais aussi de détermination et d'enthousiasme, avec pour principale ambition celle de porter haut les couleurs du groupe RATP, d'écrire avec vous une nouvelle page de sa riche histoire et de la mettre plus que jamais au service de notre pays", a-t-il affirmé.