Qui pour diriger l'Eurogroupe ?

Jeroen Dijsselbloem

La déroute des Travaillistes de Jeroen Dijsselbloem aux élections néerlandaises pose la question de son poste de président de l'Eurogroupe. Restera-t-il en place s'il perd son poste de ministre des Finances ? Et sinon qui lui succédera ?

Publié le 17-03-2017 par Romaric Godin

Les élections aux Pays-Bas du 15 mars ouvrent un nouveau débat au sein de l'Eurogroupe. Cette réunion des ministres des Finances des Etats de la zone euro est en effet présidée depuis 2013 par le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem, qui a été confirmé à ce poste en 2015. Mais ce dernier est membre du parti travailliste néerlandais (PvdA), deuxième avec 24,8 % des voix et 39 sièges en 2012 et passé septième avec 5,7 % des voix et 9 sièges mercredi dernier. Certes, Jeroen Dijsselbloem est un de ces neuf « survivants » mais les négociations de formation d'une coalition gouvernementale s'annoncent complexes. Une participation du PvdA au gouvernement n'est donc pas encore à exclure.

Défaite électorale des Travaillistes

La sanction électorale du PvdA ne peut être indépendante de la politique menée par ce dernier et le nouveau gouvernement aura sans doute comme priorité de tourner la page, au moins formellement, de l'austérité, compte tenu de l'effondrement de la coalition libérale-travailliste. De plus, le faible poids des Travaillistes à la Seconde Chambre désormais lui laisse peu de prétention à un tel poste clé dans une future coalition où ils s'inscriraient.

Jeroen Dijsselbloem peut donc préparer ses valises. Mais il a encore beaucoup de temps devant lui. Compte tenu de l'émiettement de l'électorat, aucune coalition majoritaire ne devrait comporter moins de quatre partis et les discussions s'annoncent délicates et longues. La dernière coalition à plus de quatre partis aux Pays-Bas,

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