Quand Total expérimente la transition numérique dans la Silicon Valley

Total transition numérique

À côté de la panoplie habituelle des fablab et des plateformes participatives, le groupe pétrolier cherche à fertiliser ses filiales en immergeant des cadres intermédiaires au siège, à Paris, et dans des "boot camps", parmi les ténors de la Silicon Valley. Objectif : découvrir une nouvelle culture et mener des projets digitaux.

Publié le 15-02-2018 par Erick Haehnsen

Avec Pangea à Pau (Pyrénées-Atlantiques), Total possède le supercalculateur privé le plus puissant au monde actuellement. Dotée de 200 800 processeurs, cette bête de compétition réalise 6,7 millions de milliards d'opérations par seconde ! De quoi faire tourner Sismage, un logiciel « maison » de simulation sismique unique au monde qui a été utilisé par la Nasa pour modéliser en 3D la surface de la planète Mars.

Figurant à l'index du "Top 100 Global Innovators" de Thomson Reuters pour sa stratégie de R & D (un milliard d'euros investis en 2016), la star du CAC 40 ne lésine donc pas sur les moyens numériques nécessaires à l'innovation technologique.

Mais, à l'heure de l'économie bas carbone, de la smart & safe city, de la voiture électrique, voire autonome, l'avenir de la quatrième major de l'or noir (149,7 milliards d'euros de chiffre d'affaires) ne passera pas seulement par la simple innovation technologique. À l'instar de toutes les grandes multinationales, elle compte également sur la transformation numérique afin d'aligner ses métiers, ses équipes, ses branches et ses opérations sur sa stratégie : devenir la major de l'énergie responsable.

Patrick Pouyanné, le PDG du groupe, assène :

« Concrètement, cela signifie apporter à nos clients une énergie abordable, disponible et propre, partout dans le monde. »

Illustration avec son offre Total Spring d'électricité « 100 % verte » et 10 % moins chère en France, affirme le groupe.

À côté de Total Energy Venture (TEV), sa filiale d

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