Quand le plastique devient une monnaie d’échange

France: lancement de la concertation sur la consigne des emballages

30 bouteilles contre un ticket de métro: c'est l’initiative lancée l'an dernier par la ville de Rome.

Publié le 15-02-2020 par Giulietta Gamberini

Et si la collecte du plastique était rémunérée ? Certains acteurs publics et privés parient sur cette solution afin de nettoyer l'environnement, prévenir la pollution marine et améliorer le recyclage. En Occident, de nombreux pays ont instauré ou étudient des systèmes de consigne. Ils prévoient le paiement d'une somme d'argent pour le contenant du produit au moment de son achat, et sa restitution quand l'emballage est correctement trié. En Norvège, un tel modèle a permis d'atteindre des taux de collecte de 97%. La France en a discuté le principe dans le cadre de l'examen de la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire, et a décidé de se pencher de nouveau sur son éventuelle mise en place en 2023.

Des villes expérimente également des formules similaires, restituant de la valeur aux déchets. C'est le cas de Rome, où depuis l'été 2019 les habitants peuvent échanger leurs bouteilles en plastique pour voyager dans les transports publics: 30 bouteilles pour un ticket. La maire de la ville compte désormais dupliquer le concept au sein de l'administration municipale. Les bouteilles en plastique pourraient ainsi servir à payer les frais de dossier inhérents à l'obtention de documents d'état civil.

Des bouteilles contre des tickets de métro

La ville indonésienne de Surabaya permet aussi d'utiliser les transports en commun grâce au plastique: un ticket de bus y coûte trois grandes bouteilles, cinq bouteilles de taille moyenne ou dix gobelets en bon état. L'

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