Quand David Lisnard monte au créneau contre le "décret d'avance"

David Lisnard

Le maire de Cannes dit tout le mal qu'il pense de ce qu'il considère comme une nouvelle soustraction dans les dotations que l'Etat doit aux collectivités. Et comme il s'agit d'investissement local, ça fait mal.

Publié le 11-12-2017 par Laurence Bottero

C'est le décret qui contribue à faire déborder le vase : celui paru le 1er décembre au Journal Officiel fait état d'une ponction de 48 MEUR dans les dotations de l'Etat aux collectivités. Un décret qui se justifie par écrit par "un rythme de paiement plus lent qu'anticipé sur la dotation de soutien à l'investissement local". Une DSIL qui pourtant a bien été pensée pour aider les collectivités dans les besoins en investissement local. Sauf que d'après le Maire de Cannes, ça ne tourne pas aussi bien que prévu.


L'argument avancé, serait selon le Premier Magistrat cannois absolument pas "justifié, alors que de nombreux dossiers sont en attente d'instruction par les services préfectoraux ou voient leur paiement suspendu, faute de crédits de l'Etat pour couvrir ses propres engagements".


Et de donner l'exemple des deux appels à projets lancés par l'Etat auquel la Ville de Cannes a participé afin de renforcer la sécurité dans les établissements scolaires et les crèches gérées par la commune, comme prévu dans son plan de prévention du risque terroriste. Deux appels qui bien que menés à terme n'ont toujours pas reçu la participation financière de l'Etat prévue à hauteur de 1,6 MEUR, "les crédits nécessaires à la couverture de cette subvention n'étant pas disponibles" dit David Lisnard dans un communiqué.



Pourtant la DSIL était censée apaiser l'ire des maires. Elle a été mise en avant par Gérard Collomb lui-même le... 1er décembre lors de la conférence des métropoles qui se tenait à Str

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