Quand ArianeGroup désorbite Arianespace

Arianespace vise huit lancements avec ariane 5 en 2016

Selon des sources concordantes, une trentaine de personnes sur un effectif total de 290/295 salariés vont quitter Arianespace en 2017 sans plan social. Des recrutements sont prévus pour en compenser une partie.

Publié le 25-09-2017 par Michel Cabirol

Une page se tourne vraiment chez Arianespace. L'arrivée d'ArianeGroup en tant que maison mère (74%), le changement de périmètre industriel de certaines activités au profit d'Avio (lanceur Vega) et les optimisations de l'organisation (plan de réduction des coûts) vont entraîner cette année une vague de départs historique au sein des personnels pourtant jusqu'ici plutôt fidèles. "Le corps social d'Arianespace traverse une période compliquée", explique-t-on en interne à La Tribune.

Ainsi, selon des sources concordantes, une trentaine de personnes sur un effectif total de 290/295 salariés vont quitter Arianespace en 2017 sans plan social. Soit un peu de plus de 10% de la masse salariale de l'entreprise ce qui représente une dizaine de départs de plus qu'en 2016. "La situation reste sous contrôle", assure-t-on toutefois en interne. Au plus fort de l'activité, Arianespace a connu un pic dans ses effectifs (325/327) à la fin des années 2000 et au début des années 2010 avec l'arrivée des lanceurs russe Soyuz et italien Vega au Centre spatial guyanais (CSG).

Des départs en partie compensés

Parmi tous les départs, deux salariés d'Arianespace, dont un il y a plus d'un an (patron du bureau de Washington), ont rejoint un futur concurrent d'Ariane 6, le projet Blue Origin du patron d'Amazon, Jeff Bezos. Enfin, après avoir quitté la société européenne pour un cabinet de conseil en 2015, un ancien juriste d'Arianespace a également été recruté par Blue Origin. A l'inverse, la société européen

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