Depuis quelque temps, trouver des autotests peut être un véritable parcours du combattant. Dans les pharmacies, il y a des ruptures de stocks et dans les supermarchés, les rayons sont rapidement vidés. Il faut dire que depuis l'apparition d'Omicron, les contaminations quotidiennes atteignent des records. Hier dimanche 23 janvier, plus de 300 000 nouveaux cas ont ainsi été détectés en France. En conséquence, le Gouvernement a décidé de permettre aux supermarchés (E.Leclerc, Intermarché, Lidl...) de vendre des autotests pendant au moins deux semaines supplémentaires. 

Un arrêté publié

Un arrêté a été publié au Journal officiel le samedi 22 janvier. « [...] L'autorisation de vente au détail, à titre exceptionnel, des autotests en dehors des officines de pharmacies, a permis de faire face à la très forte demande, [le Gouvernement a donc jugé nécessaire] de prolonger une fois la durée de cette dérogation de quinze jours, soit jusqu'au 15 février 2022. ». Les supermarchés ont longtemps demandé à pouvoir vendre des autotests mais les pharmaciens, notamment, s'y opposaient. Pour la Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France (FSPF), c'est une « fausse bonne idée ». Philippe Denry, son vice-président, accuse en outre les supermarchés de faire de ces tests « un produit d'appel ». Entre le 28 décembre et le 16 janvier, E.Leclerc et autres en ont vendu près de 17 millions pour un chiffre d'affaires de 25 millions d'euros (nombres de NielsenIQ).