Les négociations entre EDF et les industriels très gourmands en électricité, dits électro intensifs, se détendent-elles enfin ? « Nous nous approchons d'un point d'équilibre », a confié Marc Ferracci, le ministre délégué à l'Industrie et l'Énergie, lors d'une rencontre avec la presse, ce vendredi 17 janvier.

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« Fin décembre, EDF a mis sur la table une proposition nouvelle et mieux disante. Nous espérons qu'elle conviendra aux industriels », a-t-il ajouté. « Des discussions sont très bien engagées », acquiesce une source proche du dossier. Selon nos informations, l'électricien devrait même officialiser très prochainement la signature de nouvelles lettres d'intention.

Plus d'un an de négociations laborieuses

Pour rappel, en novembre 2023, EDF et l'exécutif s'étaient mis d'accord sur le cadre de la politique commerciale de l'électricien post-2025, une fois que le mécanisme actuel de l'Arenh - qui contraint le groupe public à vendre une partie de son électricité nucléaire à 42 euros du mégawattheure (MWh), soit en dessous de son coût de production - tirera sa révérence. Ce deal consiste notamment à laisser EDF négocier des contrats d'approvisionnement sur le moyen et le long terme avec des clients professionnels, et notamment des Contrats d'allocation de production nucléaire (CAPN) auprès des électro intensifs, comme les acteurs de la chimie ou de la sidérurgie.

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