Mondelez, concurrent notamment de Nestlé, est visé par une enquête de Bruxelles. Le groupe est  soupçonné d'avoir restreint la concurrence sur plusieurs marchés nationaux. « Nous ouvrons une enquête formelle afin d'établir si Mondelez, un producteur de premier plan de ces denrées, a pu restreindre la libre concurrence sur les marchés concernés en mettant en oeuvre diverses pratiques entravant les flux commerciaux, entraînant in fine une hausse de prix pour les consommateurs » a déclaré Margrethe Vestager, commissaire européenne à la Concurrence. 

Commerce parallèle restreint ?

Bruxelles soupçonne le groupe alimentaire d'avoir restreint « le commerce parallèle » de ses divers produits dans certains États membres de l'Union européenne via des « accords et [des] pratiques unilatérales ». En d'autres termes, Mondelez est soupçonné d'avoir empêché les négociants/détaillants d'acheter des produits dans certains pays pour les revendre dans d'autres pays où les prix sont plus hauts. Les conséquences seraient multiples : « facturer des prix plus élevés aux dépens du consommateur », « réduire la diversité de l'offre de produits »... « Nous travaillerons de manière constructive avec la Commission européenne le temps de son enquête » a déclaré une porte-parole de Mondelez. Sur Twitter, le groupe a partagé ses résultats de 2020. Il a enregistré « une forte croissance du chiffre d'affaires et des gains de parts de marché records » et ce, en dépit de la crise.