Pourquoi Thales va rester sur des courants ascendants

Thales compte depasser en 2018 ses objectifs de moyen terme

Tout semble sourire actuellement au groupe d'électronique présidé par Patrice Caine. Et l'avenir apparait très prometteur.

Publié le 07-03-2018 par Michel CABIROL

En dépit d'une baisse des prises de commandes de 9% en 2017, Thales va bien. Très bien même. Le groupe d'électronique grimpe à des altitudes de rentabilité jamais atteintes (9,8% de marge). Et pourtant ce n'est pas encore fini. Son jeune PDG Patrice Caine, qui a su convaincre l'an dernier Gemalto de rejoindre sa galaxie malgré l'intérêt insistant du hussard Atos, veut envoyer son groupe sur des orbites encore plus élevées. Il vise en 2018 une croissance de l'Ebit entre 1,62 et 1,66 milliard (contre 1,54 milliard en 2017), des prises de commandes à hauteur à 15,5 milliards d'euros (14,9 milliards en 2017) et du chiffre d'affaires (entre 4% et 5%). Résultat, Thales a séduit les marchés et a donc cartonné mardi soir à la clôture de la bourse de Paris (+6,26% à 95,34 euros).

"2017 a été une nouvelle année record pour Thales (qui) a dépassé tous ses objectifs financiers annuels", s'est félicité mardi Patrice Caine.

Le groupe semble d'ailleurs bien armé pour satisfaire les ambitions de son PDG. Les marchés où Thales est présent, surfent actuellement sur des courants très ascendants (défense, aéronautique, cybersécurité, transport) à l'exception de quelques rares marchés comme celui des satellites de télécoms complètement atone. Patrice Caine peut donc avoir "la banane", tout lui a souri jusqu'à présent. Même l'activité transport en souffrance à son arrivée recommence à gagner de l'argent (72 millions d'Ebit) et Naval Group  confirme son redressement (35% détenus par Thales). Cela d

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