Pourquoi Qualcomm a mis fin à son deal avec NXP
Le géant américain des puces pour smartphones a été contraint d’annuler son méga-deal avec son concurrent néerlandais NXP, faute d’avoir décroché le feu vert de l’autorité de la concurrence chinoise.
Publié le 28-07-2018 par Pierre Manière
Cet énorme deal, qui était dans les tuyaux depuis près de trois ans, a finalement capoté. En novembre 2016, alors que Barack Obama bouclait son second mandat à la tête des États-Unis, Qualcomm avait annoncé le rachat de son rival néerlandais NXP. Pour le champion des semi-conducteurs et des puces pour smartphones, cet énorme rachat à 44 milliards de dollars doit notamment lui permettre de se diversifier sur deux segments prometteurs : l'automobile (avec le développement de la voiture autonome), et l'Internet des objets (dont le marché est attendu en très forte croissance avec l'arrivée de la 5G). Mais patatras. Trois ans plus tard, le mastodonte américain a été contraint d'abandonner ce rachat, qui aurait constitué une des plus grosses fusions du secteur.
Steve Mollenkopf, le patron de Qualcomm, a décidé d'enterrer l'opération ce jeudi, faute d'avoir réussi à décrocher le feu vert de l'autorité de la concurrence chinoise. Plus précisément, le chef de file du géant américain, en accord avec NXP, avait averti, en amont, qu'il tirerait un trait sur le deal si celle-ci n'autorisait pas, d'ici mercredi avant minuit, cette fusion. En l'absence de réponse, le premier fabricant de puces pour mobiles a mis fin à son rachat.
Bras de fer sino-américain
Qualcomm semble payer au prix fort la bataille commerciale féroce entre les États-Unis et la Chine, laquelle s'est envenimée avec l'arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche - même si les deux pays assurent officiellement qu'il n'en est
Lire la suiteLes dernières actualités
Publié le 19/04/2024 à 10:43:33
Sans nouvelle aide américaine, l’Ukraine pourrait perdre la guerre contre la Russie d'ici à la fin de l'année, alerte la CIAPublié le 19/04/2024 à 10:43:32
Les 5 infos business à retenir ce vendredi matin (Iran-Israël, pétrole, assurance chômage, Ukraine)Publié le 19/04/2024 à 10:43:32
Pétrole : les cours grimpent après les explosions en IranPublié le 19/04/2024 à 10:43:31
Pour réformer l’assurance chômage, Gabriel Attal veut durcir les règlesPublié le 19/04/2024 à 10:43:22
Llama 3 : Meta donne un avant-goût de sa nouvelle puissance de feu dans l'IAPublié le 19/04/2024 à 10:43:22
Pacte Vert, fiscalité... au Medef, les candidats aux européennes s'écharpentPublié le 19/04/2024 à 10:43:17
Assurances : excédés par les prélèvements bancaires abusifs, les victimes de la Sfam (groupe Indexia) font entendre leur voix au siègePublié le 19/04/2024 à 10:43:17
Plan d'urbanisme à Paris : les professionnels dénoncent « une aberration », le premier adjoint d'Hidalgo leur répondPublié le 19/04/2024 à 10:43:09
Ukraine : « L'outil numérique est une arme pour garder le lien avec les citoyens » (Kostiantyn Koshelenko, vice-ministre de la transformation digitale)Publié le 18/04/2024 à 10:52:48
Prix Tech for Future 2024 : Koraï crée de l'emploi en restaurant les coraux abîmés de l'océanPublié le 18/04/2024 à 10:43:34
Easyjet vise un été record... malgré un hiver toujours dans le rougePublié le 18/04/2024 à 10:43:34
Voitures électriques: les ventes toujours à la peine en EuropePublié le 18/04/2024 à 10:43:33
Les 5 infos business à retenir ce jeudi matin (Boeing, relocalisations, Ukraine, Duralex, Nasa)Publié le 18/04/2024 à 10:43:29
Sécurité des Boeing : les témoignages glaçants d’anciens employés au Sénat américainPublié le 18/04/2024 à 10:43:24
Industrie : les relocalisations s'accélèrent en Europe et aux Etats-UnisPublié le 18/04/2024 à 10:43:20
En grande difficulté financière, le verrier Duralex cherche un repreneurPublié le 18/04/2024 à 10:43:15
Meta (Facebook, Instagram) laisse la propagande pro-russe proliférer auprès de millions de Français, révèle une ONGPublié le 18/04/2024 à 10:43:14
L’industrie des télécoms accentue sa pression sur Bruxelles pour un changement de régulationPublié le 18/04/2024 à 10:43:14
Immobilier : un mauvais diagnostic énergétique (DPE) peut plomber le prix d'un bien de plus de 15%