Pourquoi on va bientôt remarcher sur la Lune

Buzz Aldrin, Lune, conquête, homme, espace, spatial, Nasa, Apollo, Etats-Unis,

La découverte de glace en grande quantité aux pôles lunaires stimule le projet d'une nouvelle économie autour de notre satellite. Et attise les convoitises dans le monde entier, publiques... et privées.

Publié le 10-10-2019 par Guillaume Renouard, à San Francisco

Pour la première fois depuis près de cinquante ans, un appareil américain prévoit d'atterrir sur la Lune. Et il ne sera pas opéré par la Nasa, comme lors de la mission Apollo, mais par une entreprise privée. Le 19 août dernier, Astrobotic, une jeune pousse basée à Pittsburgh, a annoncé à la presse qu'elle entendait faire atterrir un vaisseau chargé de débarquer une astromobile sur notre satellite en 2021. Le lancement sera effectué via une fusée Vulcan, fabriquée par l'United Launch Alliance (ULA), coentreprise de Lockheed Martin et Boeing, spécialisée dans la fabrication de fusées.

La mission vise à réaliser diverses expériences scientifiques sur place, dans le cadre d'un programme de recherche de la Nasa dont l'objectif est d'établir une colonie humaine sur notre satellite. À l'heure où l'on célèbre les cinquante ans de la mission Apollo, la Lune fait de nouveau rêver l'humanité. La Nasa s'est fixé l'ambitieux objectif d'y renvoyer des hommes d'ici à 2024, tandis que l'agence spatiale chinoise souhaite faire alunir ses taïkonautes pour 2030. Et comme le prouve l'exemple d'Astrobotic, les entreprises sont également prêtes à viser la Lune.

On croyait les ambitions lunaires reléguées au placard, reliques d'un lointain passé où la course à l'espace tenait lieu de compétition entre les États-Unis et le bloc soviétique. Il ne s'est écoulé que quelques années entre le célèbre « Nous choisissons d'aller sur la Lune », lancé par le président Kennedy lors de son discours de Houston,

Lire la suite

Voir la suite...

Les dernières actualités