Pourquoi Macron a raison de vouloir augmenter la CSG

Emmanuel Macron

L'évolution du modèle social français, mis en place après la fin de la Seconde Guerre mondiale, devient un thème majeur de la présidentielle 2017 particulièrement dans le débat autour de l'avenir de la Sécu. Entre les solutions préconisées par Fillon et celles de Macron, la seconde semble bien plus équitable et moderne.

Publié le 14-12-2016 par Philippe Mabille

Au cœur de la campagne présidentielle, le travail et son avenir dans une économie en plein bouleversement numérique, robotique et "ubérisée" ; mais aussi, son corollaire, les protections auxquelles il est associé. Parmi celles-ci, outre le sempiternel débat sur le droit du travail et sa flexisécurité, un sujet fait particulièrement l'actualité en ce moment : que faire du modèle social français issu des ordonnances de 1945 ? Et en particulier de son grand principe, l'assurance maladie universelle.

Pour les uns, c'est un thème de campagne traditionnel de la droite, le système est financièrement à bout de souffle et il convient de le réformer en profondeur. Selon François Fillon, notre système de santé doit évoluer dans son mode d'organisation et de financement. Il a donc évoqué cette idée en réalité assez vieille de distinguer, dans la part des dépenses remboursables, les grands risques (maladies chroniques, cancer, etc.) et les « petits » risques, ce qu'il est convenu d'appeler le rhume hivernal, qui ne seraient plus pris en charge par la Sécu. Mal lui en a pris car, même à droite, le sujet divise. Un sondage Harris Interactive publié ces derniers jours le montre : 38% des Français sondés se montrent très réticents à l'égard de cette idée de laisser les risques « légers » à la seule charge des assurances complémentaires.

"Il n'est pas question de privatiser l'assurance-maladie"

Face à la bronca générale provoquée par son projet, François Fillon a été obligé de préciser, dans u

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