Pourquoi le futur porte-avions de la Marine nationale sera à propulsion nucléaire

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Endurance des chaufferies nucléaires, maintien d'une filière industrielle critique et instrument de puissance. Trois arguments qui ont fait pencher la balance pour le lancement d'un programme de porte-avions à propulsion nucléaire.

Publié le 09-12-2020 par Michel Cabirol

Ce n'est pas vraiment une surprise : la France aura bien un futur porte-avions de nouvelle génération (PANG) à propulsion nucléaire à l'horizon 2038, pour remplacer le Charles de Gaulle. Sur les recommandations de la ministre des Armées Florence Parly, le choix de la propulsion nucléaire pour le PANG a été finalement validé par Emmanuel Macron après quelques retards essentiellement liés à la crise de la Covid-19. Le chef de l'État a annoncé mardi sa décision au Creusot sur le site industriel de Framatome : le porte-avions "Charles de Gaulle arrivera à la fin de sa vie en 2038. C'est pourquoi j'ai décidé que le futur porte-avions qui dotera notre pays sera, comme le Charles de Gaulle et notre marine, à propulsion nucléaire".

"Notre avenir stratégique, notre statut de grande puissance passe par la filière nucléaire, a affirmé Emmanuel Macron à l'occasion d'une visite dans une usine de Framatome au Creusot. (...) Opposer nucléaire civil et nucléaire militaire n'a pas de sens pour un pays comme le nôtre. (...) Le nucléaire restera la pierre angulaire de notre autonomie stratégique".

Le PANG sera construit à partir de la fin 2025 dès la fin des études de développement. Il devrait effectuer ses premiers essais à la mer en 2036 pour une admission en service actif dans la marine nationale en 2038, date du retrait du Charles de Gaulle. Si la France n'a aujourd'hui qu'un porte-avions, qui sera remplacé en 2038, "il n'est pas exclu qu'il y en ait deux à terminaison", souligne-t-on au m

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