Pour être "la banque du futur", ING parie sur les startups

ING CEO Ralph Hamers

Le groupe néerlandais, qui mène une sévère restructuration de ses agences et investit massivement dans son informatique, accélère sa transformation en nouant des partenariats avec les jeunes pousses de la Fintech. ING a aussi créé un fonds de capital-risque de 300 millions d'euros.

Publié le 03-11-2017 par Delphine Cuny

Un an après l'annonce de son drastique plan « Think Forward », le directeur général d'ING, Ralph Hamers, a fait le point ce jeudi à l'occasion de la publication des résultats du troisième trimestre, ressortis supérieurs au consensus. « Nous sommes sur la bonne voie pour transformer ING en la banque du futur, en nous efforçant de donner aux personnes les moyens de rester en avance dans leur vie et dans leurs affaires, en se montrant clair, facile, cohérent et pratique », a-t-il déclaré en commentant les comptes.

Le groupe néerlandais, présent dans 13 pays dans la banque de détail - uniquement en ligne hors Benelux : en France, en Allemagne, Espagne, Italie, etc - a décidé d'accélérer son virage vers le digital. Il a prévu de réaliser 900 millions d'euros d'économies en rythme annuel d'ici à la fin de 2021, notamment en réduisant ses effectifs de 7.000 postes (sur un total de 54.000 actuellement) et en fermant la moitié des agences en Belgique, tout en investissant 800 millions d'euros dans l'informatique pour créer une plateforme numérique commune à tous ses pays d'implantation.

Au salon Money2020, à Las Vegas, fin octobre, il avait à nouveau défendu sa vision d'une banque devenant plateforme ou s'intégrant à d'autres plateformes, aux réseaux sociaux notamment.

 « Les gens n'ont plus le temps aujourd'hui de s'occuper de banque, même moi je n'ai pas le temps ! Et même s'ils l'avaient, ils ne voudraient pas le consacrer à la banque », avait-il constaté, fataliste, ajoutant que

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