Pollution: encore plus de 300.000 décès en Europe mais la qualité de l'air s'améliore

Pollution à Milan

Si la pollution de l'air reste la menace environnementale la plus importante pour la santé des Européens, selon l'agence européenne, celle-ci est toutefois en recul sur le continent. Au début des années 1990, les particules fines provoquaient près d'un million de décès prématurés dans les 27 pays de l'UE.

Publié le 15-11-2021 par latribune.fr

Chaque année, la pollution de l'air fait sept millions de morts prématurées dans le monde, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Or, en 2019, cette pollution aux particules fines a provoqué 307.000 décès prématurés dans l'Union européenne, soit un individu sur 22 au niveau mondial qui est Européen. Une proportion encore élevée mais le nombre de décès sur le Vieux continent a reculé de plus de 10% en un an, selon un rapport de l'Agence européenne de l'environnement publié lundi.

En 2018, en Europe, le nombre de morts lié aux particules fines PM 2,5 (particules en suspension dans l'air dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres) était estimé à 346.000.

La nette baisse de 2019 s'explique en partie par des conditions météorologiques favorables mais surtout par la poursuite de l'amélioration progressive de la qualité de l'air en Europe, selon l'AEE.

-25% de décès liés aux gaz produit principalement par les véhicules et les centrales thermiques

Dans le détail, pour les particules d'ozone (O3), la tendance en 2019 était à la baisse avec 16.800 morts prématurées, soit un recul de 13% sur un an. Pour le dioxyde d'azote (NO2), gaz produit principalement par les véhicules et les centrales thermiques, les décès prématurés ont diminué d'un quart entre 2018 et 2019, passant à 40.400.

Sur les trente dernières années, le recul est fulgurant. Au début des années 1990, les particules fines, qui pénètrent profondément dans les poumons, provoquaient ainsi près d'un million de dé

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