Pôle électrique de Renault : Nissan est le bienvenu

Luca de Meo s'est exprimé sur les projets de Renault et a assuré que la porte reste ouverte pour Nissan.

Publié le 18-05-2022 par Nolwenn Guengant

Hier mardi 17 mai, Renault était au Japon pour prendre part à un conseil d'administration au cours duquel il a présenté ses projets à ses partenaires Nissan et Mitsubishi. Le groupe envisage de scinder ses activités avec, d'un côté, le pôle thermique et, de l'autre côté, le pôle électrique. Accompagné notamment de Jean-Dominique Senard, président de l'Alliance, Luca de Meo a précisé que Renault ne forcerait pas les deux autres groupes à « faire ce qu'ils n'ont pas envie de faire » et qu'il ne les mettrait pas face à des compromis qui entraîneraient des frustrations, des tensions.

Nissan réfléchit

« La façon dont nous avons construit le projet fait que la porte sera toujours ouverte à Nissan pour prendre le train en marche. Ce sera à eux de décider » a déclaré Luca de Meo. Pour rappel, le projet de séparation des activités de Renault, au sujet duquel davantage de détails devraient être donnés cet automne, donnerait naissance à une entité nommée « Véhicules Électriques et Software ». Le pôle thermique serait à l'étranger et le pôle électrique serait en France. Chacun devrait compter 10 000 salariés d'ici à 2023. Et si Renault ne veut pas forcer Nissan à se joindre au projet, il a quand même argumenté qu'ensemble, ils deviendraient le leader mondial des véhicules électriques. Pour Nissan, sa répartition géographique complique la scission de ses activités. Le concurrent de Tesla ou encore de Volkswagen va étudier les options qui s'offrent à lui.