Objectif 8 milliards d'euros

La fin d'année 2017 s'annonce très positive pour le groupe industriel français Plastic Omnium. Ce mercredi matin, l'équipementier automobile, fondé à Lyon en 1946 et actuellement dirigé par Laurent Burelle, a fait savoir, à l'occasion d'une journée d'information organisée pour les investisseurs, que son chiffre d'affaires annuel devrait finalement bel et bien atteindre les 8 milliards d'euros. C'est le chiffre qui avait été annoncé courant juillet, avant que l'entreprise ne revoie finalement ses prévisions à la baisse en raison d'effets de change ne jouant pas en sa faveur. Finalement, aujourd'hui, l'heure est donc de nouveau à l'optimisme pour Plastic Omnium qui, pour rappel, a affiché un chiffre d'affaires de 6,9 milliards d'euros l'an passé.

Au-delà d'un chiffre d'affaires en hausse, qui sera dès lors « en forte surperformance » par rapport aux chiffres moyens de la production automobile mondiale, celui qui s'impose comme étant le leader mondial des pièces de carrosserie et des systèmes à carburant à destination des automobiles prévoit également une « très forte progression » de son bénéfice net annuel. Et les chiffres positifs ne devraient pas s'arrêter là.

2021 en ligne de mire

Toujours à l'occasion de cette journée d'information, Plastic Omnium a annoncé que sa rentabilité devrait également s'améliorer nettement pour « dépasser largement les 9 % de marge opérationnelle » de l'an passé. Par ailleurs, à moyen terme, le groupe français, qui compte 33 000 collaborateurs répartis dans pas moins de 30 pays du monde, entend améliorer toujours plus tous ses indicateurs financiers. Ainsi, grâce à un carnet de commandes rempli à plus de 85 % pour 2021, l'équipementier automobile peut appréhender l'avenir sereinement, en nourrissant l'ambition d'atteindre un chiffre d'affaires économique de 10 milliards d'euros à cet horizon.

Dans les quatre prochaines années, la marge opérationnelle du groupe devrait ainsi afficher une hausse continue. Dans cette logique d'accélérer son développement, la firme prévoit par ailleurs d'investir 2,5 milliards d'euros pour pouvoir développer « la carrosserie extérieure du véhicule du futur » et ainsi s'imposer toujours plus comme une référence sur le marché de l'équipement automobile.