En 2019, Google a noté une baisse des tentatives de phishing ciblées (-25 % par rapport à 2018). La raison ? Les mesures de sécurité étant de plus en plus efficaces, les hackers ont besoin de davantage de temps pour préparer leurs attaques qui sont par conséquent moins fréquentes. Google précise en outre que leur objectif est principalement la désinformation, une nouveauté. 

The Threat Analysis Group (TAG)

Google a créé un service dédié à l'analyse/la détection de menaces, il s'agit du Threat Analysis Group. Ses missions ? Détecter les brèches de sécurité ou encore prévenir les internautes lorsqu'une menace est identifiée. En 2019, le TAG a envoyé 40 000 notifications. Le hameçonnage fait partie des attaques les plus basiques mais il en existe d'autres plus développées. Parmi ces dernières, les failles « zero-day » (comprenez inconnues de Google, Microsoft, Apple et autres) sont les plus problématiques. En 2019, Google a mis la main sur un hacker qui en exploitait cinq liées à la Corée du Nord. Selon le GAFA, les gouvernements cherchent à viser « leurs rivaux géopolitiques, des responsables gouvernementaux, des journalistes, des dissidents et des activistes ». Les États-Unis, le Japon ou encore la Corée du Sud font partie des pays les plus ciblés. Depuis début 2020, l'usurpation d'identité (journalistes...) est la tendance en hausse.