Les marchés en Arabie saoudite et dans les autres pays du Golfe ont atteint leur plus bas niveau depuis plusieurs années à leur réouverture dimanche, après que l'Opep et la Russie n'ont pas trouvé d'accord sur la production de pétrole. L'action Saudi Aramco chute pour la première fois en dessous de son prix d'introduction en Bourse, qui était de 32 riyals (8,5 dollars), pour atteindre 31,15 riyals. Déjà affectée par l'épidémie du nouveau coronavirus, la Bourse saoudienne a plongé de 6,5 %, de même que les principaux marchés financiers du Moyen Orient ont dévissé à Dubaï de 8,5 % ainsi qu'au Koweït et à Abou Dhabi, en chute de plus de 7 %.

Le Brent, tombé sous les 46 dollars le baril, a perdu un tiers de sa valeur cette année, ce qui, combiné au ralentissement de l'économie dû au coronavirus, met les pays producteurs et de nombreuses compagnies pétrolières à rude épreuve. Aucune réduction de la production n'est évoquée dans une déclaration diffusée après la réunion de l'Opep+. "A partir du 1er avril, ni l'Opep ni les non membres n'auront plus de restrictions", a déclaré le ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak.

Ryad baisse le prix de vente de son pétrole

Après l'échec des discussions entre l'Opep et la Russie sur un nouvel accord d'encadrement de la production, l'Arabie saoudite, le premier exportateur mondial de pétrole, a pris la décision de réduire le prix de vente officiel pour le mois d'avril de toutes ses qualités de brut vers toutes les destinations. Le géant pét

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