Pétrole: le Mexique menace de faire dérailler l'accord entre l'Arabie saoudite et la Russie
L'Opep+ s'est entendu sur une baisse de la production de 10 millions de barils par jour pour tenter de stabiliser le marché. Mais le Mexique refuse d'y participer.
Publié le 10-04-2020 par Jérôme Marin
Tout était prêt pour célébrer un accord présenté comme "historique". Jeudi, les pays membres de l'Opep+, en particulier l'Arabie saoudite et la Russie, ont trouvé un compromis pour réduire drastiquement la production de pétrole, et ainsi tenter de stabiliser les cours du baril de brut en limitant la surproduction face au plongeon de la demande provoqué par la propagation de l'épidémie de coronavirus. Après onze heures de discussions par visioconférence, cet accord n'a cependant pas pu être entériné par l'Organisation des exportateurs de pétrole (Opep) et par ses dix alliés.
Refus du Mexique
Un pays menace en effet de tout faire dérailler: le Mexique, qui a quitté la table des négociations sans donner son feu vert. Ses responsables politiques tentent de limiter l'impact sur leur production nationale, refusant de l'abaisser de 23%, comme tous les autres membres de la coalition. Cela représenterait une coupe de 400.000 barils par jour. Le Mexique demande de la réduire à seulement 100.000 barils, tout en partant d'un niveau de production plus élevé que son niveau réel. Ce qui lui permettrait, en réalité, de pomper autant de barils qu'aujourd'hui.
Le pays, qui fait partie des dix alliés de l'Opep, représente moins de 2% de la production mondiale. Sous l'impulsion de son nouveau président, Andrés Manuel López Obrador, il s'est engagé dans une politique pétrol
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