Pédaler plus pour gagner moins : les livreurs Deliveroo protestent contre leur précarité
Après Bordeaux et Lyon, les livreurs à vélo de la startup de livraison de repas Deliveroo manifestent à Paris vendredi 11 août. En cause : la modification de leur mode de rémunération, qui sera désormais un paiement à la course pour tous.
Publié le 11-08-2017 par Sylvain Rolland
Comme Uber, la startup britannique Deliveroo, spécialisée dans la livraison à domicile de repas réalisés par des chefs, est en train de devenir un symbole de la précarisation des travailleurs de l'économie dite "collaborative". La pépite britannique, qui pourrait bientôt être valorisée 1,5 milliard de dollars, fait face depuis quelques jours à la mobilisation, dans plusieurs villes françaises, de ses "partenaires coursiers".
Une "harmonisation" du mode de rémunération qui passe mal
Certains "bikers", le nom donné par Deliveroo à ses livreurs, ont déjà crié dans la rue leur mécontentement à Bordeaux et à Lyon la semaine dernière, et s'apprêtent à battre le pavé à Paris, vendredi 11 août, place de la République, ainsi qu'à Lyon.
Ils protestent contre la modification de leur mode de rémunération. Jusqu'à présent, deux systèmes cohabitaient. Le premier, basé sur une rémunération horaire, accordait aux livreurs ayant commencé à travailler pour Deliveroo avant septembre 2016, un paiement de 7,50 euros de l'heure, ainsi qu'une prime entre 2 et 4 euros par course. Le deuxième, appliqué aux livreurs arrivés à partir de septembre 2016, soit 90% des 7500 coursiers français selon la plateforme, accorde une rémunération de 5 euros par course, et 5,75 euros à Paris en raison du coût plus élevé de la vie.
Or, Deliveroo souhaite harmoniser ses modes de rémunération. La startup a donc choisi d'imposer à tous, depuis fin juillet, le deuxième. Les livreurs concernés, environ 750, ont reçu fin j
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