Pas d’avenir sans les banques pour les startups de la Fintech ?

Fintech panorama paiement

Les nouveaux entrants qui promettaient de faire sauter la banque se font racheter par les acteurs établis. Aveu d’échec dans un marché aux fortes barrières à l’entrée ? Ou hybridation révélatrice de la maturité atteinte par les uns et les autres ? Analyse.

Publié le 05-04-2017 par Delphine Cuny

Plus besoin d'une banque, disaient-ils. De nouveaux entrants jouant sur l'image écornée du secteur par la crise financière pour attirer des clients à la recherche de tarifs moins chers et d'un service plus simple et réactif, avec leurs applications mobiles séduisantes. En février, Morning, la startup toulousaine qui voulait « réveiller la banque », s'adossait finalement à Banque Edel. Ce mardi, la Financière de paiements électroniques (FPE), à l'origine du Compte Nickel, le « compte sans banque » aux 540.000 clients inscrits dans les bureaux de tabac, annonce se vendre à BNP Paribas. L'été dernier, c'était la banque mobile allemande Fidor, l'une des plus prometteuses d'Europe, qui se faisait avaler par le groupe BPCE (organe central des Banques Populaires Caisses d'Epargne).

Le sort inévitable de ces acteurs qui viennent bousculer le secteur de la finance avec de la technologie (on les appelle les Fintech) est-il une acquisition par un groupe bancaire aux poches profondes ?

Partenariats pour "accélérer la disruption"

« Ce ne sont que quelques exemples rapportés à des centaines d'entreprises. Se faire racheter en général, et par une banque en particulier, n'est pas le destin inéluctable des Fintech », objecte Alain Clot, le président de l'association France Fintech.

« Les banques accélèrent elles-mêmes leur disruption en faisant des partenariats avec les Fintech, mais elles ne sont pas les seules à faire des acquisitions : les télécoms et les distributeurs aussi, et demain le

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