L'édition 2021 du palmarès des entreprises les plus éthiques du monde réalisé par Ethisphere  rassemble 135 nominés dispatchés sur 22 pays. Ils représentent 47 industries, dont l'automobile, la santé ou les télécommunications. Sur son site, l'institut indique un chiffre d'affaires combiné de 2,65 billions de dollars et une capitalisation boursière totale de  7,80 billions de dollars.

Neuf nouvelles sociétés sont présentes sur la liste aux côtés des six entreprises nominées chaque année depuis la création du palmarès en 2007. Cette fois, l'institut a également pris en compte la réponse des entreprises à la crise sanitaire et leur capacité d'adaptation.

Méthode

Ethisphere prend en compte quelque 200 points dans son évaluation des entreprises. Il a recours à un système de notation propriétaire qui collecte et classe des données dans cinq catégories : l'impact social et environnemental de l'entreprise, sa gouvernance, sa gestion et sa réputation, sa déontologie ainsi que son éthique et sa conformité. La méthode leur permet d'isoler les meilleures pratiques. Les participants à l'évaluation reçoivent finalement un score en fonction de ces usages.

Ethisphere est doté d'un comité consultatif, formé par des juges, des membres de gouvernements ou des professeurs, qui viennent réviser ponctuellement les méthodes utilisées. Ils ne sont pas concernés par le processus de sélection des nominés.

Les sociétés distinguées cette année comptent l'irlandaise Eaton ou encore Nokia, l'une des trois structures des télécommunications nominées. Trois entreprises françaises figurent au palmarès : Capgemini, L'Oréal et Schneider Electric. Le 31 mars prochain, l'institut Ethisphère organisera un gala virtuel pour les nominés de l'édition 2021.