OVH, un bel exemple de la bonne santé de la French Tech

OVH, un bel exemple de la bonne santé de la French Tech

L'hébergeur de sites internet et d'applications vient d'annoncer une levée de fonds de 250 millions d'euros auprès d'investisseurs américains. Un fabuleux destin pour cette entreprise familiale basée à Roubaix.

Publié le 17-08-2016 par Guilhem Baier

OVH entre dans le cercle restreint des licornes


Octave Klaba, fondateur d'OVH, vient d'officialiser les rumeurs qui circulaient. Son entreprise est parvenue à boucler, auprès d'investisseurs américains, une levée de fonds dont le montant s'élève à 250 millions d'euros. Elle a réussi à gagner la confiance des fonds d'investissements KKR & Co et TowerBrook. Ainsi, OVH entre dans le club fermé des licornes, les start-up valorisées à plus de 1 milliard de dollars. Un club auquel appartient depuis un an BlaBlaCar, le leader mondial du covoiturage. Un succès inespéré pour cette entreprise familiale créée en 1999, qui avait jusque-là toujours vécu grâce aux emprunts et à l'autofinancement. A l'époque, Octave Klaba avait emprunté 25 000 francs pour louer des serveurs et héberger ses premiers sites internet.


Un poids lourd plutôt discret


Depuis sa création, OVH évite de faire des vagues. Pourtant, elle compte 1 200 collaborateurs, héberge 18 millions d'applications et gère plus de 3,7 millions de noms de domaines. Toutes les données sont conservées dans 17 data centers, 15 en France et 2 au Canada. Comment peut-on, avec un tel portefeuille, rester dans l'ombre ? Tout simplement en se dédiant au B2B. Cet acteur discret est bel et bien un poids lourd de l'hébergement de sites et d'applications web, le troisième acteur européen derrière les géants américains Amazon et Google.

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