Orange espère toujours une consolidation télécom

Orange espère toujours une consolidation télécom

Ce week-end, le directeur financier d'Orange a fait savoir que le groupe de télécommunications reste ouvert à des discussions pour un retour à trois opérateurs en France. Mais il n'entend pas les lancer.

Publié le 09-07-2018 par Laurent Baquista

De l'espoir mais pas d'action pour le moment

 

Orange garde espoir... mais fait aussi savoir qu'il ne fera pas le premier pas. Ce week-end, l'entreprise française de télécommunications a pris la parole auprès de l'agence de presse Reuters, via son directeur financier Ramon Fernandez, pour faire savoir que celui qui est l'un des opérateurs leaders en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient est « ouvert » à des discussions portant sur une consolidation du secteur français des télécoms, mais qu'il ne sera pas pour autant à l'initiative d'un tel mouvement.

C'est lors des rencontres économiques d'Aix-en-Provence se tenant samedi que le groupe Orange, qui compte près de 270 millions de clients à travers le monde, s'est dit ouvert à de possibles discussions vers un retour à trois opérateurs, même s'il ne fera pas lui-même un rachat ou une fusion. Visiblement, l'échec du rachat de Bouygues Telecom en 2016 reste dans les esprits comme une erreur à ne pas répéter.

 

Orange en guerre contre les promotions sur Internet

 

En cela, le groupe fondé en 1990 et actuellement dirigé par Stéphane Richard ne se voit aucunement « sur le siège du conducteur » dans la voiture qui mènerait à une consolidation des télécoms dans l'Hexagone. En revanche, il n'exclut pas la possibilité de s'inviter en tant que passager de la voiture en question.

En marge de cette annonce, le groupe Orange, notamment présent dans le commerce électronique, la publicité en ligne et la vente de contenu, au-delà des télécommunications, fait également parler de lui en ce début de semaine pour une autre actualité : l'opérateur tente actuellement de convaincre les députés d'inscrire un amendement dans le texte des lois Elan (portant sur l'évolution du logement, de l'aménagement et du numérique) ou Pacte (Plan d'action pour la croissance et la transformation des entreprises) qui limiterait fortement les promotions en tout genre sur Internet. Le but affiché est notamment de faire interdire les ventes à perte dans le secteur de l'Internet fixe, et plus précisément de l'ADSL. En pratique, Orange, anciennement connu sous le nom de France Télécom, souhaiterait donc imposer un tarif plancher. Mais, pour le moment, le gouvernement Macron ne semble pas entendre sa requête.

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