Nouveau plan d'économies pour Air France KLM

Nouveau plan d'économies pour Air France KLM

Toujours dans le rouge malgré les efforts fournis, Air France KLM va devoir encore se serrer la ceinture, pour économiser 300 millions d'euros supplémentaires.

Publié le 24-07-2015 par Bertrand Dampierre

Mesures supplémentaires

 

Les publications des résultats se suivent et se ressemblent pour Air France KLM,  malheureusement. Malgré les efforts considérables consentis par le groupe et ses personnels, le Plan Perform, qui prévoit de réaliser 1,8 milliard d'euros d'économie avant 2017, ne suffira pas : « l'absence d'amélioration de nos résultats nous amène à prendre des mesures supplémentaires d'application immédiate » a déclaré Alexandre de Juniac, le Président Directeur Général de la compagnie aérienne franco-néerlandaise.

 

 

 

300 millions d'économies nouvelles

 

Il va en effet lui falloir réaliser 300 millions d'euros d'économies supplémentaires, objectif impératif que le groupe espère atteindre à travers « un grand programme de réduction de ses frais généraux et administratifs ». En outre, le programme des vols d'hiver va être lui aussi revu à la baisse sur certaines destinations, en particulier le Japon (-14%), l'Afrique de l'Est (-6%) et le Brésil (-5%). Par ailleurs, 4 lignes déficitaires seront purement et simplement fermées : il s'agit des liaisons vers Kuala Lumpur, Stavanger, Vérone, et Vigo.

 

 

Victime des taux de change

 

Si la baisse de l'euro et la hausse du dollar ont eu un effet favorable sur le chiffre d'affaires de la compagnie aérienne, qui s'élève à 12,3 milliards d'euros sur le premier semestre 2015, ces évolutions des taux de change ont eu un effet catastrophique sur la rentabilité d'Air France KLM.

En effet, l'excédent brut d'exploitation, qui aurait augmenté de 15,5% à taux de change constant, enregistre en données brutes un recul de 7,2% à 548 millions d'euros. Parallèlement, la perte d'exploitation s'est encore accentuée de 12,1% à 232 millions d'euros, alors qu'elle aurait été réduite de moitié à taux de change constant.

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