Nokia prévoit de supprimer 597 emplois en France
Hier soir, la filiale française du géant Nokia a annoncé la suppression de près de 600 emplois sur un effectif total de 4 200 collaborateurs chez Alcatel Lucent International et Nokia Solutions and Networks. Une décision qui provoque la colère des syndicats.
Publié le 07-09-2017 par Laurent Baquista
Les sites de Paris-Saclay et de Lannion concernés
Hier soir, l'entreprise multinationale de télécommunications finlandaise Nokia a fait savoir, via un porte-parole, que près de 600 postes allaient être supprimés en France dans les deux prochaines années. Plus précisément, Nokia France SA prévoit ainsi 597 suppressions d'emplois d'ici 2019 dans ses filiales Alcatel Lucent International et Nokia Solutions and Networks (NSN), sur un effectif total de 4 200 collaborateurs employés dans ces deux sociétés, a déclaré ce mercredi à l'AFP une porte-parole du groupe finlandais.
Les fonctions centrales et support de ces filiales basées au campus de Paris-Saclay (Essonne) et à Lannion (Côtes-d'Armor) sont directement visées par cette opération de coupe tandis que, à l'inverse, les fonctions recherche-développement ne sont « pas concernées », à en croire les propos du porte-parole du groupe, qui précise également que « la répartition des coupes entre Paris-Saclay et Lannion n'est pas encore décidée à ce stade ». Un plan doit être présenté le 18 septembre prochain aux instances représentatives du personnel de ces deux sites.
Des syndicats en colère
Dans un contexte forcément quelque peu tendu, l'entreprise dirigée par Thierry Amarger a tenté de rassurer en expliquant que « Nokia s'efforcera de limiter autant que possible le nombre de départs contraints et mettra tout en oeuvre pour proposer des mesures d'accompagnement ». Une telle mesure de la part de la filiale française de celui qui était le premier constructeur mondial de téléphones mobiles jusqu'en 2011 s'explique par le fait que la maison mère ambitionne de dégager 1,2 milliard d'euros d'économies d'ici 2018, selon les propos diffusés par le porte-parole du groupe hier soir. Dans cette logique, en avril 2016, Nokia, qui comptait à l'époque près de 120 000 collaborateurs au niveau mondial pour un chiffre d'affaires de 25 milliards d'euros, avait déjà annoncé une vague de 10 000 à 15 000 suppressions d'emplois.
Selon les syndicats, depuis le rachat d'Alcatel par Nokia en 2015, ce sont près de 1 000 emplois qui auraient déjà été supprimés ou qui seraient en passe de l'être. Ces derniers rappellent par ailleurs que Rajeev Suri, le directeur du groupe Nokia, s'était engagé il y a quelques mois auprès d'Emmanuel Macron, ministre de l'Économie à l'époque, à « maintenir un niveau d'emploi à 4 200 salariés jusqu'à fin 2017, en renforçant la R&D en la portant à 2 500 ingénieurs et chercheurs à fin 2019 ». Ils estiment que ces engagements sont aujourd'hui loin d'être tenus, avec seulement 20 % des 500 recrutements nécessaires réalisés à ce jour.
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