Nokia analyse les effets du confinement sur les infrastructures réseaux
L'équipementier finlandais a publié lundi ses premières observations sur l'évolution du trafic sur internet en Europe occidental en mars. Si les différents opérateurs tiennent le choc, il parle d'une 'croissance sans précédents' depuis les mesures de confinement.
Publié le 23-03-2020 par Alexandra Nuiry
Grâce à son outil d'analyse interne Deepfield, Nokia a recueilli des informations de connexion dans les zones confinées à partir du 9 mars. Ne précisant ni le nom des opérateurs ni des pays concernés, ses observations s'appliquent à l'Europe occidentale. Pour réaliser ses comparaisons, l'industriel s'est appuyé sur d'autres données récoltées la semaine précédent les premières mesures de confinement. Si Craig Lebowitz, directeur technique de Nokia Deepfield, reconnaît n'en être qu'aux prémices de cette période, il affirme que des tendances se sont déjà dessinées.
Streaming matinal
Dans son billet, il note que 'la plupart des opérateurs' enregistrent une hausse en glissement annuel entre 30 % et 45 % de l'utilisation de leur réseau. D'une semaine à l'autre, il observe une hausse de 20 % à 40 % lors des pics traditionnels de connexion. Selon les analyses de Deepfield, le premier jour a été marqué par une croissance notable de l'utilisation des messageries et des réseaux sociaux. A titre d'exemple, WhatsApp a enregistré une hausse d'utilisation allant entre 117 % et 121 %. Lebowitz évoque toutefois un trafic qui reste gérable.
L'article repère également une habitude de streaming qui se déplace dans la journée, évoquant une hausse de 97 % de l'utilisation de Netflix à 9 heures au premier jour du confinement. Le premier weekend enregistrait quant à lui une hausse de 54 % à 75 %.
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