L'affaire Carlos Ghosn, l'échec de la fusion avec Fiat-Chrysler, des résultats financiers mitigés... Les derniers mois n'ont pas toujours été simples pour l'Alliance. C'est pour cela que Nissan et Renault seraient en train de discuter d'un accord.

Des discussions peu avancées

Selon le Wall Street Journal, les dirigeants des groupes de l'Alliance n'en seraient qu'au début des discussions qui pourraient s'étendre jusqu'à fin 2019. Alors que Nissan ne détient que 15 % de Renault sans aucun droit de vote et s'agace de voir que l'État français détient aussi 15 % de la marque au losange mais avec droits de vote, Renault de son côté possède 43,4 % du capital du groupe japonais. Ce dernier voudrait donc qu'il revoit sa participation à la baisse et ce, en échange de son accord pour la fusion avec FCA. Cela fait un petit moment déjà que le groupe japonais souhaite un rééquilibrage des rôles et des liens au sein de l'Alliance. Le gouvernement français risque cependant de ne pas être d'accord. En juin dernier, Emmanuel Macron avait fait savoir qu'il était contre une modification des liens capitalistiques au sein de l'Alliance et avait déclaré : « Je crois qu'ils se souviennent tous du fait que c'est une grande entreprise française qui a sauvé cette entreprise japonaise avec le respect des traditions et des équilibres. »